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25/05/2009

Roger Planchon

 

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Quand il évoquait sa mort, Roger Planchon disait : "Le jour où je crèverai." Il préférait ce mot qu'on employait - le même pour les bêtes et les gens - dans cette Ardèche pauvre, dure et paysanne où il avait passé son enfance. Le metteur en scène, acteur, cinéaste et grand animateur, au sens où Jean Vilar l'entendait, a donc "crevé" mardi 12 mai, à Paris. Il était chez lui et lisait une pièce de théâtre. Il s'est senti fatigué. Il s'est alité. Son coeur l'a lâché. C'était fini. Son fils Stéphane a annoncé la nouvelle en disant : "Il est parti en travaillant."

Un grand Monsieur vient de nous quitter. Alex en parle très bien, .

22/05/2009

Van Gogh

 

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Van Gogh, né le 30 mars 1853 à Groot-Zundert, dans le Brabant septentrional, était le fils d'un pasteur protestant. Dès l'enfance, il fit preuve d'un tempérament lunatique et agité qui devait, tout au long de sa vie, contrarier ses projets. À partir de 1869, il devint commis dans une galerie d'art mais, passionné par la lecture de la Bible, il négligea son travail et dut finalement l'abandonner en 1876. Après avoir été prédicateur dans un faubourg ouvrier de Londres, il entreprit des études de théologie à Amsterdam, mais consacrait néanmoins beaucoup de temps à dessiner. En 1878, il s'installa dans la région minière du Borinage où il décida d'évangéliser les pauvres dont il partageait les conditions de vie extrêmement précaires. C'est là, au début des années 1880, que Van Gogh peignit ses premières toiles. Elles représentent des natures mortes ou, comme les célèbres Mangeurs de pommes de terre (1885, Rijksmuseum Vincent Van Gogh, Amsterdam), les paysans et les gens simples qu'il rencontrait. Sombres et presque monochromes, ces oeuvres expriment avec rudesse la pauvreté et la misère de ces mineurs auxquels Van Gogh s'attacha avec une ferveur et une exaltation exacerbées. En 1886, Van Gogh s'installa à Paris et vécut avec son frère Théo qui dirigeait une petite galerie de tableaux. Il fit rapidement connaissance des jeunes peintres qui animaient les mouvements artistiques les plus innovants. Influencé par l'oeuvre des impressionnistes et par celui d'artistes japonais tels Hiroshige et Hokusai, le style de Van Gogh évolua sensiblement à cette époque. Les couleurs s'éclaircirent, les touches de pinceau, qui furent apposées suivant une technique plus étudiée, suivaient souvent la forme de l'objet représenté. Dès 1888, il adopta des teintes franches et brillantes, présentes dans les tableaux de ses amis français.

En février 1888, Van Gogh quitta Paris pour le Sud de la France où, sous le soleil de Provence, il peignit des paysages et des scènes de genre de la vie méridionale. L'artiste, installé à Arles, commença à employer des touches courbes, tourbillonnantes et des couleurs pures : le jaune, le vert et le bleu en particulier. Cette technique, si spécifique à l'oeuvre de Van Gogh, apparaît dans les célèbres toiles représentant sa Chambre à coucher (1888, Rijksmuseum Vincent Van Gogh, Amsterdam), et la Nuit étoilée (1889, musée d'Art moderne, New York). Tout phénomène visible, peint ou dessiné par Van Gogh, semble être doté d'une vitalité physique et spirituelle. Dans son enthousiasme, il persuada Paul Gauguin, qu'il avait rencontré à Paris, de le rejoindre. Après moins de deux mois de travail commun, leur relation se détériora gravement et s'acheva par une dispute célèbre au cours de laquelle Van Gogh menaça Gauguin avec un rasoir. La même nuit, Van Gogh se trancha une oreille. Quelques mois plus tard, il entra de plein gré à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence où il peignit avec acharnement. De cette période date un grand nombre de chefs-d'oeuvre, dont les Blés jaunes (1889, National Gallery, Londres).

En mai 1890, l'artiste quitta le Midi et rejoignit son frère Théo à Paris. Il s'installa non loin de là, à Auvers-sur-Oise, près de la maison du docteur Gachet qui admirait et soutenait déjà plusieurs peintres impressionnistes, et dont Van Gogh fit le portrait. L'artiste travaillait avec ardeur. Pourtant, le 27 juillet 1890, il se tira un coup de revolver et décéda deux jours plus tard.

Les sept cents lettres que Van Gogh écrivit à son frère Théo (publiées en 1911, traduites en français en 1960) constituent un témoignage unique de la vie d'un artiste, et une précieuse documentation concernant une uvre particulièrement fertile : environ sept cent cinquante tableaux et mille six cents dessins. Le peintre français Chaïm Soutine, ainsi que les peintres allemands Oskar Kokoschka, Ernst Ludwig Kirchner et Emil Nolde, doivent plus à Van Gogh qu'à aucune autre source d'inspiration. En 1973, le Rijksmuseum Vincent Van Gogh, conservant plus de mille tableaux, esquisses et lettres, a été ouvert à Amsterdam.

 

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«N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous y obéissons sans le savoir.»


Vincent Van Gogh  - Extrait d’une Lettre à son frère Théo -

 

 

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En plus de son oeuvre de peintre, et sa grande générosité, il laisse avec les lettres à son frère Théo, un témoignage humain et sensible de grande beauté. personnellement j'ai vraiment été touchée par ces écrits , différemment mais presque autant que par sa peinture, son bleu, sa lumière ...

"Vincent van Gogh tire son génie d’une personnalité exceptionnelle. Généreux, sensible et lucide à l’extrême. Mais aussi, tourmenté et sujet à des crises, conséquence d’une vie difficile et du rejet de sa famille. Ses lettres à son frère Théo sont une analyse, au sens psychanalytique, de toute une vie.

Leur portée est universelle. Elles racontent la quête d’un cœur généreux qui, toute sa vie, recherche l’amour, celui de ses parents et des femmes qu’il aime, sans succès, mais qui construit une relation forte avec son frère, autour de leur passion commune. Ces lettres montrent les difficultés d’un créateur, charnellement dévoué à son travail. Jour après jour, Vincent lutte pour survivre et pour peindre, miséreux de son vivant, ces tableaux n’ont pas de prix aujourd’hui.

Cette correspondance s’étale sur 18 ans, Vincent commence à écrire à 19 ans, et retrace une relation intense et tragique entre deux frères. Amour à la vie et à la mort. Théo, son cadet de quatre ans, le porte de bout en bout. Torturé d’être un tel fardeau pour son frère, Vincent se suicide, il ne le supporte plus. Théo ne lui survit que six mois. Histoire d’un amour impossible entre deux frères. Théo, le marchand de tableaux des impressionnistes, cherchant peu en vérité à vendre les toiles de son frère. Aléas d’une relation fusionnelle.

Les mots de Vincent sont simples. Ils partent de son cœur et sont destinés à celui de Théo. Comme dans ses tableaux, s’expriment à la fois, sa sensibilité, sa passion, son mélange de conviction, de force et d’audace.

Vincent a soif d’amour. De son vivant, il ne connaît que celui de Théo. La lecture de ses lettres à son frère Théo peut à titre posthume lui donner celui du public."


 

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«Il faut commencer par éprouver ce qu'on veut exprimer.»
Vincent Van Gogh -  

 

 

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" L'orageuse lumière de la peinture de Van Gogh commence ses récitations sombres à l'heure même où on a cessé de la voir. Rien que peintre, Van Gogh, et pas plus, pas de philosophie, de mystique, de rite, de physcurgie, ou de liturgie, pas d'histoire, de littérature ou de poésie, ces tournesls d'or bronzés sont peints: ils sont peints comme des tournesols et rien de plus, mais pour comprendre un tournesol en nature, il faut maintenant en revenir à Van Gogh, de même que pour comprendre un orage en nature, en plaine nature, on ne pourra plus ne pas en revenir à Van Gogh.

Je crois que Gauguin pensait que l'artiste doit rechercher le symbole, le mythe, agrandir les choses de la vie jusqu'au mythe, alors que Van Gogh pensait qu'il faut savoir déduire le mythe des choses les plus terre-à-terre de la vie. En quoi je pense , moi, qu'il avait foutrement raison. Car la réalité est terriblement supérieure à toute histoire, à toute fable, à toute divinité, à toute surréalité."

- Antonin Artaud -

 

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18:15 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : peinture, art, art de vivre

13/05/2009

les femmes de ma vie

 

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Alors là bizarrement, encore plus difficile. Sans doute et par la force des choses ma mère. Maman qui n'a jamais pu se permettre de m'aimer mais qui a tendu de tout son être à le faire, ce malgré la lourde note qui nous sépare, je le lui suis reconnaissante, une guerrière à sa manière. Je dois dire que j'ai eu la plus destructrice et constructive au fond mère qu'il soit au regard de ma vie, j'avoue que je regrette qu'elle ne puisse pas entendre ce message, sa folie l'a emportée. Il y a eu aussi Madame Porez, ma professeur de danse , j'ai démarré à quatre ans, elle a tout de suite décelé le problème, et m'a orienté vers le piano. Peu de femme phare dans ma vie, à part quelques actrices, et quelques Christine(s), c'est étrange, les trois femmes qui ont le plus comptées avaient toutes ce prénom. Une néanmoins plus que les autres, une sorte d'ovni, avec un don subliminal, comment vous dire, elle avait cette capacité à lire dans votre âme! Ma petite soeur aussi, mais pas forcément pour les raisons habituelles, sans doute même malgré cette étrangeté entre nous , cette racine commune, indéfinissable, au point que nous sommes les premières incapables de le communiquer même entre nous, c'est que chez nous, la communication c'est comme chez d'autres pas savoir jouer au scrable sans se mettre dessus à coup de Petit Robert!  Cela m'a pris beaucoup de temps à faire confiance à une femme, et à forcément du même coup à moi-même. Toujours eu le sentiment que  je ne mettrais jamais de fille au monde, sans doute parce que j'avais à m'enfanter mais aussi parce que j'étais un danger potentiel pour ma fille, ma jalousie et mon manque de réalité l'aurait desservie, non pas que ce manque d'identité n'ai pas déstabilisé mes garçons, mais moins sans doute que pour une fille, mais là au fond c'est de moi que je parles, n'est ce pas. Néanmoins, j'en ai rencontré une, oui, au dessus de la mêlée, une psychologue, s'appelait Mortellette et m'a sauvé la vie , à croire que parfois le vocabulaire prend des chemins de traverse. Allez, vingt ans pour s'accepter comme telle, et puis maintenant que je les découvre toutes ces femmes, que je me permet d'être une des leurs, je suis fière, oui à quarante ans et quelques quatre de plus d'être femme, eh bien cela m'aura pris presque un demi-siècle! L'autre demi pour le vivre pleinement ? 

 

12/05/2009

j'aspire ...

 

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07/05/2009

l'amitié

 

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                                       " Qu'est ce qu'un ou une ami(e) ?

 

 

 

 " Parmi les choses dont la sagesse se munit en vue de la félicité de la vie toute entiére, de beaucoup la plus importante est la possession de l'amitié. "  Epicure

  

30/04/2009

maxime, the kid...

La vie est toujours pleine de surprise , des bonnes et des moins bonnes... Celle-ci fut un rayon de soleil dans ma semaine chargée et périlleuse comme toutes les semaines en ce moment. Je pense à Marie qui en avait déjà parlé, de ces fameuses rencontres qui prennent corps dans la réalité et qui alors donne une dimension tellement dîfférente à tout ce monde des blogues . Cela n'empêche pas l'imagination de toujours avancer, surtout quand c'est quelque chose qui vous anime mais comment dire il y a une sorte de griserie particulière, une curiosité et aussi comme une intimité de facto. Maxime, le ti-gars comme dirait Christian Mistral, l'un des fils spirituel de Venise, puis-je le dire ainsi, est un jeune homme attachant, brillant et curieux de tout. C'est le Passe-mot qui est à l'origine de notre rencontre, et aussi une volonté de part et d'autre. Et puis, vous pensez, un québécois qui passe à Lille, qui de surcroit est passionné de littérature, écrit lui-même de maniére si fraîche et savoureuse, et qui pourrait m'en dire plus sur ce pays qui m'attire, je ne pouvais pas résister! J'ai découvert le suçon d'érable, c'est délicieux, quelques expressions typiques, comment faire la poutine, l'attachement de certains québécois à la souveraineté de leur pays, j'en sais un peu plus sur cette spontanéité qui les caractérisent à mon sens, là je dois dire que ce jeune homme était à l'aise et convivial , dans son élément. C'était trés agréable. Je vous invite à visiter son escapade Lilloise, puisqu'il part vers d'autres cieux et non des moindres, Venise la superbe! De lire ce petit clin d'oeil chtimi ces quelques textes là, 19 ans et déjà une belle maturité, un talent pour exprimer et mettre en mots, et puis nous partageons cette essentielle idée: la passion , what else?

Bon vent, Maxime, et peut-être qui sait, on se verra au Québec bientôt!

28/04/2009

Entre les murs

entre_les_murs02.jpg" Entre les murs "  Film de Laurent Cantet d'aprés le livre et avec François Bégaudeau.Beaucoup d'émotions au visionnement de ce film , d'abord cet amour de la langue défendu par ce prof de français confronté à une classe dîte difficile, et puis la spontanéité des élèves et de leurs échanges. Les questions plus profondes quant aux difficultés de communication et aussi une réflexion sur l'importance de l'apprentissage,de ses subtilités et des différents obstacles. Je me suis régalée.Et j'ai trouvé F. Bégaudeau très convaincant. Et puis ce côté trés vivant, toujours en alerte, ces dialogues "ping-pong" et toute cette vie qu'on partage ainsi entre les murs.

Me reste à lire le livre...

Vous encourage à aller lire aussi la critique de Venise sur le film, dans Voir, .

 

 

 

 

21/04/2009

freedom

 

Parfois. Ca te prend comme ça sans crier gare, une rage sourde. Ca te frappe de plein fouet. Une évidence. Une odeur fétide et un goût dans la bouche, acre. Un son de violon dans la rue ensoleillée, la reception de "Sauvages" d'Hamelin, les pages de"Valium" de Mistral lues la veille, et les propos des uns et des autres distillés parcourus tôt ce matin , impulsés dans la tête et qui fabriquent une matiére, soudainement à crier.Tout envoyer bouler. Basta. Et Kunta Kinte. Il est la moitié de l'aprés-midi, tout va bien aller, t'inquiétes donc pas. Pendant que certains patrons sont sequestrés faute de ne pas avoir su faire ce qu'il fallait sans doute, de ne pas rassurer, entendre, toi tu te bats pour sauver ta petite entreprise et être à la hauteur de la confiance que sept femmes ont mise en toi, pourtant créanciers et banquiers ne te lachent pas, le service des impots te harcéle, te montre du doigt, tu dois faire face à la morosité ambiante, la crise et ses collatérales, tes insomnies et toi, tu donnes tout ce que tu as ce qu'il te reste, l'énergie de te battre. Quoiqu'on en dise, s'il n'y a plus de capitaine, les bâteaux resteront au port. Cette force, et cette humilité que ça demande. Et ce jeune homme là beau comme un astre avec son violon, juste là dans la rue, du Mozart je crois, Mozart! Et Kunta Kinte. Se battre, tous les jours, chaque matin, la peur au ventre. Pas savoir comment demain. Comment aujourd'hui aussi. Et toujours devoir inspirer confiance, insufler l'énergie nécéssaire, tenir la barre, le cap. Pas d'alternative. Pas d'échappatoire. Et ici, pour oublier tout ça, non pas oublier, se nourrir, fabriquer du carburant qui sera partagé et consommé dés le lendemain, brûlé. Allez, prendre un café, penser à ailleurs. Laisser mon esprit s'envoler, d'autres continents, d'autres possibles. Et ce téléphone qui n'en finit pas de sonner. Ne pas baisser les bras. Liberté chérie. Et Kunta Kinte.

élégance


 

"... écouter son coeur qui danse 

être désespéré ...

mais avec espérance ..."

 

 

10:24 Publié dans art | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : musique, danse, art de vivre

20/04/2009

Oh ! Merci !

 

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A Gaétan d'abord , pour ces chouettes photos de chez lui ... Joli!

A Sandy, les pantoufles en phentex ! Wouah ça m'a bien l'air douillet, douillet ça pour les longues soirées entre amis... On peut les avoir , les mêmes en bleues ?

A Laurence, pour son indéfectible sens de la poésie et de la grâce.

A Balthazar et son légendaire sens de l'humour tout en finesse ... A Lidia , un franc parler, une intelligence, et un sacré talent !

Et d'autres encore, par delà les océans, les ondes, les aléas de la vie. Ce grand monde de la blogosphére réserve beaucoup de surprises, et me donne beaucoup de plaisir, et de matière à penser et d'émotions en tout genre. On y fait des rencontres aussi importantes, des amitiés se dessinent , des liens se tissent . Venise en parle très bien. Et peut-être que je fais fausse route mais cela n'a rien de virtuel pour moi. c'est une nouvelle forme de communication entre les individus, un espace d'échange et d'interactions qui me touche .

Merci à vous tous d'être là, et de passer ici.

Bonne journée à vous.

Hélèna

 

16/04/2009

maupiti ...

Juste pour s'évader un peu, souvenirs, souvenirs...

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Maupiti, une des îles Sous-le-Vent de la Polynésie française ... J'ai de la famille là-bas, à Tahihti et pas mal d'amis, beaucoup de gens du Nord en quête de soleil et d'éloignement aussi . J'ai repensé à Maupiti tantôt dans une conversation du bout d'une de mes nuits d'insomnie. C'est un endroit tellement hors du temps, juste la mer, les palmiers, la plage et rien d'autres... Pas de communication possible avec le monde, pas d'ondes, pas de téléphone, ni internet, tout juste s'il y a l'électricité, mais quel calme, quel dépaysement. J'ai lu plus de livres là-bas qu'en une année de ma vie citadine, j'étais bien. C'est vrai j'en garde un souvenir ému.

Et puis il y a l'eau, nager à perte de vue, nager, sirène ...


Les pensées du jour sont plutôt à l'évasion et à l'aspiration, à l'aquatique et au calme, au soleil et à la douceur du vent sur la peau... Sans doute l'appel du large lié au printemps peut-être . Ici il s'exprime, les bourgeons, le vert, les cerisiers qui bordent la rue adjacente à celle où je dors sont en fleurs, c'est éphémère, toute la rue d'ici quelques jours sera recouverte de pétales roses.

 

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Parfois les rêves deviennent réalité, j'y crois à cette puissance de l'imaginaire, du désir aussi. Il y a une sorte de griserie à cet exercice, cette pratique de l'imagination, sans doute ce que doit ressentir un artiste, un romancier qui construit une histoire, un peintre qui élabore son tableau, le musicien ou le parolier d'une chanson, mais aussi finalement tous autant que nous sommes nous pouvons faire appel à cette capacité imaginative si enivrante et énergisante pour peu qu'elle ne s'engouffre pas dans la noirceur et les ténèbres. Dans ce sens là aussi, ça marche bien!

 

La manière dont on imagine est souvent plus instructive que ce qu'on imagine."

- Gaston Bachelard -

 

13/04/2009

livres

 

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" Une bibliothèque est une chambre d'amis ."

- Tahar Ben Jelloun -

 

 

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11/04/2009

blogs et autres ...

 

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Elle nous ouvre son village, et on a envie de lui rendre la pareille ... De plus quand ses mots tombent justes, touchent et font l'effet d'un baume. Il n'y en a pas deux comme elle, généreuse, drôle, curieuse de tout, plume de talent et si inspirée. Et oui, notre Venise !

live-voyageur.pngEt parce qu'elles partagent la même passion des livres, je vous encourage à rendre aussi une petite visite à Sylvie, que je visite régulièrement et toujours avec beaucoup de plaisir.

 

6a00d8345167db69e2011168378742970c-150wi.jpgEt puisqu'on parle de femmes, de qualité, de passion, de littérature et de sensibilité, Angéle Paoli fait partie elle aussi de ce paysage . J'ai découvert son espace il y a quelques mois déjà grâce à mon ami et poète Jalel El Gharbi .

Des endroits aux raffinements rares, à la poésie tactile , un franc-parler aussi, une démarche et une élégance du partage qui m'est chère.

Et puis j'ai envie de parler de rien et de tout,  quand on savoure ensemble  un bon repas. On raconte ces dernières expériences et découvertes , le dernier film que l'on a vu, aimé ou pas, pour ma part c'est " Le déjeuner du 15 Aout " un film italien de Gianni Di Gregorio, savoureux...

Une petite anecdote un peu légère et bien " à la française ", je fréquente aussi le milieu de la mode, et le dernier petit accessoire hype!, c'est ce petit sac que certaines dames arborent dans certains dîners en ville, un petit damassé noir avec brodé argent , " Madoff m'a tout pris ", léger je vous l'accorde , léger et très parisien mais drôle quand même ...

Sinon, en lecture, en route et en devenir : " Le dérèglement du monde " d'Amin Maalouf, " Valium" de Christian Mistral, et " Le bruit et la Fureur " de William Faulkner, on s'en reparle... Bon Dimanche à vous.

 

07/04/2009

miam...

 

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645px-Sucre_blanc_cassonade_complet_rapadura.jpgJ'adore cuisiner, mes amis par-delà les océans et puis les autres apprécieront cette recette je pense, une sorte de carbonnade, tous les ingrédients me semblent aussi facilement trouvable icitte qu'à Québec, on utilise pas mal la bière et la vergeoise, miam...

Vous m'en direz des nouvelles !

 


 

"I est d'jà six heures, v'là l'soir qui quait,
Ch'est l' momint d'alleumer l' quinquet,
Tout i arluit dins m' pétit' cuisine,
Y a plain d'iau caud' dins ein' bassine,
L'infant i est bin amicloté,
Les poul's i z'ont eu leu paté,
A ch't' heure ej' vas pouvoir m'assir,
Y a des quauchett's à rassarssir.
I fait chi bon, cha sint l' fricot,
Y a du mouton aux z'haricots.
Ch'est l' pus biau momint dé l' journée,
Cha m' fait drôl', j' sus tout' artournée,
J'ai des catouilleux dins tout l' corps,
Ch'est com' si qué fréquentos cor.
Jé l' rattinds com' ein' amoureus' ;
Sitôt qu'i arrif', j'é m' sins heureus'.
I dit si bin : Bonjour tiot' quette
In m' faisant des bais' à bouquette.
Vous n' pinsez point qu' pou un ménach',
Ch'est biau, après dix ans d' mariach' ? "

- Tendresse - de Renée Pierre-Lambert -

 

 

 

04/04/2009

rire

 

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 " On rit mal des autres, quand on ne sait pas d'abord rire de soi-même."

- Paul Léautaud -

 

 

 

- Chouette initiative de Barbara et Françoise, avec l'impulsion de Marie suivie par tous les participants sur le thème du rire, en autres Didier et Claudio.

- Quand la réalité dépasse la fiction, chez Trader.

- Du plaisir, avec ce clip chez Maphto.

 

 

 

24/03/2009

faire feu de tout bois ...

 

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19/03/2009

bon sens

art_large_423419.jpgRadio Classique , ce matin , le flash info !

La débandade financière a augmenté la vente des préservatifs , c'est le pape qui est mécontent . Décidément les voies de Dieu sont impénétrables . La consommation de capotes a atteint un record , les humains s'adonnent au sexe , valeur refuge! La palme est emporté par la Corée , et en France il s'est vendu trois fois plus de sex-toys depuis le début de la crise. 

D'après un sondage , hommes et femmes feraient bien plus l'amour , et parallèlement vont plus au cinéma ... Que du bon sens me semble t-il !

 

 

( à lire la note chez Yvan le Terrible, avec le printemps qui arrive, ça va décoiffer !)

18/03/2009

silence

 

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                         " Le silence est fait de paroles que l'on n'a pas dites ."

                                          - Marguerite Yourcenar -

                   

 

14/03/2009

érotisme

 

" L'excitation est le fondement de l'érotisme, son énigme la plus profonde, son mot-clé."

- Milan Kundera -

 

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En relais à la semaine érotique proposé par Coumarine , je vous propose un voyage dans ce site La venus littéraire et de lire ce manifeste érolithique ( Merci Mistral ) .Je ne peux oublier de vous encourager à consulter les cahiers d'Anne Archet , et le trés esthétique espace du mateurdart.

 


L'érotisme est un raffinement , une sublimation de l'amour charnel qui implique les sens mais aussi l'esprit et il se cultive . C'est un aboutissement , une élaboration qui demandent beaucoup de créativité , de connaissance , de curiosité et de liberté aussi . C'est un art à part entière à mon sens qui donne à la relation sexuelle une dimension spirituelle . Je me suis intéressée jeune à la littérature et à la poésie érotique , elles ont éveillées mes sens et m'ont permis sans doute de m'ouvrir à ma libido bien endommagée .

J'aime l'érotisme dans l'art aussi , dans la peinture et la photo qui a ce don de transcender les chairs et donner une dimension humaine au-delà des mots parfois qui me touche beaucoup , la musique et la tonalité d'une voix aussi peuvent-être érotiques et certaines odeurs . Le pouvoir érotique le plus puissant restant en premier lieu les mots qui  sans conteste arrivent à me faire chavirer jusqu'à la jouissance la plus intime. Ce fameux pouvoir des mots sur le mouvoir des peaux de Prévert est plus que jamais dans le domaine riche et sans limite de l'amour, inspiré.

 


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Aimons, foutons, ce sont plaisirs

Qu'il ne faut pas que l'on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l'âme a de plus rare.
D'un vit, d'un con et de deux cœurs,
Naît un accord plein de douceurs,
Que les dévots blâment sans cause.
Amarillis, pensez-y bien :
Aimer sans foutre est peu de chose
Foutre sans aimer ce n'est rien.

La Fontaine

 

 

 

" Je suis couchée de tout mon long sur son lit frais , il fait grand jour , je suis nue accroupie sur son visage façon royale de le récompenser .

Il peut ainsi de sa langue nicher ses rêves de poète et donner vie à son adoration . En hommage à ma féminité éblouie de sa force vive . "

LB

 

 

 

 

13/03/2009

Hammam

 

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L'eau , la chaleur, la vapeur , le hammam est un lieu de privilège . J'aime y aller et confier mon corps ainsi aux éléments , aux mains expertes du gommage et du massage , je sors de là confiante et lavée des tensions accumulées , c'est un moment de grâce .

Je n'étais pas allée faire un hammam depuis un bon bout de temps , pourtant ce n'est pas faute d'y penser régulièrement , et puis en plus de la sensation de bien-être que cela procure , je suis sensible aussi au lieu et à son esthétique ...

150px-Jean-Léon_Gérôme_013_Moorish_bath.jpg C'est un endroit où l'on s'abandonne , c'est étonnant et doux , cette sensation de se laisser faire , gommage au gant de crin , enveloppement de boue d'argile à la rose , rinçage délicat d'eau fraiche , et puis on vous lave et on vous rince à nouveau , et pour finir un massage à l'huile d'argan du plus pur délice !

Rien que d'y penser et de l'écrire , les sensations reviennent et m'apaisent , j'adore ça ...

D'un seul coup , je me sens plus fluide et mon esprit vagabonde. Une sorte de voyage dans l'espace-temps au pays de la sensualité et de la légèreté .

 

 

" Là , tout n'est qu'ordre et beauté , luxe, calme et volupté ... "

- Baudelaire -